Facteurs Vecteurs de violence à l’égard des personnes handicapées
- Mythes et stéréotypes négatifs sur le handicap, reléguant les personnes handicapées dans des positions d’impuissance, à la merci des agresseurs;
- Déséquilibres des forces entre les personnes handicapées et les aidants naturels;
- Isolement dans les foyers et dans les institutions, à l’égard de l’examen du public et du gouvernement;
- Manque de sensibilisation et de formation pour identifier et traiter les cas de violence, notamment envers les femmes et les filles en situation de handicap;
- Manque de formation des membres de la famille, des aidants naturels et des professionnels de la santé sur les soins appropriés pour les personnes en situation de handicap;
- Conflit armé et certains risques environnementaux comme les mines antipersonnel;
- Pauvreté; et
- Pratiques culturelles comme la mutilation génitale des femmes, le “ viol des vierges”’, perpétré contre les femmes handicapées (basé sur la supposition erronée que ces femmes sont asexuées et qu’il s’agit-là d’une cure pour le VIH) et petits enfants handicapés privés de nourriture.
L’exploitation sexuelle et la maltraitance sont largement répandues chez les personnes en situation de handicap, notamment chez les femmes et les filles. Mais les hommes et les garçons handicapés sont aussi victimes de violence sexuelle, d’exploitation et de maltraitance.
Selon certaines études, l’incidence de la violence et de l’exploitation sexuelle est disproportionnée chez les femmes handicapées, nettement plus élevée que dans le reste de la population. Dans la plupart des cas, les abus ne sont pas rapportés et, par conséquent, non traités. La maltraitance se manifeste souvent dans des logements privés ou dans des institutions où l’on s’attend justement à ce que dans de tels endroits, les personnes handicapées soient soustraites à toute forme de violence.
Les expériences médicales et scientifiques menées sans un consentement libre et éclairé sont des violations des droits de la personne, violations que subissent toujours les personnes en situation de handicap.
L’interdiction de la torture et des traitements abusifs s’applique aussi aux autorités carcérales et exige une protection contre la violence perpétrée par d’autres prisonniers. Elle exige également une protection contre les conditions carcérales instruites par des punitions ou des traitements cruels, dégradants ou inhumains.