Obstacles à la jouissance du droit à la vie
- Comportements négatifs dans la société selon lesquels “la vie en situation de handicap ne vaut pas la peine d’être vécu”;
- Manque d’accès à de la nourriture adéquate, à de l’eau potable, à un abri et autres nécessités fondamentales.
- Conditions dangereuses dans les institutions et les orphelinats;
- Avortement sélectif basé sur la déficience;
- Infanticide et négligence envers des nouveaux-nés handicapés;
- Imposition d’ordonnances de “non réanimation”;
- Interruption du traitement de survie dans les contextes hospitaliers;
- Violence sexuelle et domestique, notamment envers les femmes et les filles en situation de handicap;
- Échec de l’inclusion des personnes handicapées dans la gestion des catastrophes, dans les programmes pour réfugiés et pour personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et dans d’autres programmes humanitaires; et
- Pratiques culturelles dangereuses comme la mutilation génitale des femmes, les assassinats liés à la dot et le brûlage des veuves.
Les fournisseurs de soins de sans sous-estiment fréquemment la qualité de la vie dont jouissent les personnes en situation de handicap. Par conséquent, les personnes handicapées sont quelquefois privées d’interventions vitales normalement accordées à d’autres patients.
Le corps médical peut, unilatéralement, décider que la vie d’une personne handicapée “ne vaut pas la peine d’être vécue.” Ce qui se traduit par le placement d’une ordonnance de “non réanimation” dans le dossier médical du patient dont l’état de santé n’est pas mortel.
Aux États-Unis, la tragédie des ouragans Katrina et Rita a dévoilé la désastreuse incapacité de la préparation fédérale américaine à répondre aux besoins des personnes en situation de handicap. Les personnes handicapées sont restées bloquées dans leurs maisons pendant des jours et, dans les abris, n’ont reçu que des soins médicaux inadéquats. Nombre d’entre elles en sont mortes d’ailleurs. Plus tard, à cause de nombreux obstacles, notamment l’inaccessibilité des abris pour les personnes en fauteuil roulant, les survivants en situation de handicap n’ont pu accéder aux programmes d’aide.