Les personnes handicapées bénéficient de choix sains et souffrent de maladies et d’accidents, comme les autres citoyens.

Mais l’incidence des maladies infectieuses et d’autres maladies évitables est souvent plus élevée chez les personnes handicapées que dans le reste de la population car les programmes de santé publics n’offrent pas de renseignements en formats accessibles et ne s’évertuent pas à cibler les personnes en situation de handicap.

La participation des personnes handicapées et de leurs organisations représentatives à la conception et la mise en vigueur des initiatives de santé publique est un prérequis pour que les personnes en situation de handicap puissent émarger à ces programmes cruciaux.

La CDPH stipule carrément l’importance de services de santé qui tiennent compte des sexo-spécificités ainsi que l’égalité d’accès à des services de santé sexuelle et génésique et des programmes de santé publique communautaires.

En vertu des lois internationales sur les droits de la personne, la population a droit de participer, à tous les niveaux, aux prises de position stratégiques en matière de santé.

Le droit de participer s’étend aussi aux personnes handicapées qui, à l’instar des autres citoyens, ont le droit de participer aux prises de décision concernant leur santé et leur perfectionnement ainsi qu’à toutes les facettes de la prestation de services.

Les États exigent des professionnels de la santé qu’ils “dispensent aux personnes handicapées des soins de la même qualité que ceux dispensés aux autres, notamment qu’ils obtiennent le consentement libre et éclairé des personnes handicapées concernées” et que les États adoptent des mesures de formation et de promotion des normes d’éthique en soins de santé privés et publics, “pour sensibiliser , à sensibiliser les personnels aux droits de l’homme, à la dignité, à l’autonomie et aux besoins des personnes handicapées.”